La dimension des choses

2008 > danse et vidéo > durée 50mn (20mn, 30mn)

2 solos à propos de temps et d’espace. Sur scène est inscrite au préalable la “partition” des danseurs qui proposent au public de se plonger dans l’imaginaire, à travers ces rendez-vous.

image Ilan Ginzburg

la dimension des choses.1.2.3 – spaceline : chorégraphié et dansé par Manuel Chabanis, sobre, élégant et profondément humain vous invite dans son univers spatial et musical.
“Là, je fais ça” le solo est chorégraphié à partir d’un script “spatial” qui décrit différentes actions se déroulant à des endroits précis de l’espace scénique.
la dimension des choses.4 – timeline : chorégraphié et dansé par Youtci Erdos, vous emmène dans un monde visuel (virtuel?) où la danse flirte avec la vidéo, la vidéo avec le temps (passé, présent, futur se mêlent), le temps avec… Et puis, un solo est toujours intime. Ce solo, s’est construit, parallèlement au court-métrage « Icare », avec un jeu de miroir et de lumières qui déplace les évènement et les superpose, juxtapose, propose en lien avec le présent. Le présent d’une autre époque, la nôtre, toute autre.

image Ilan Ginzburg

Marcher, …s’arrêter, …faire un geste, … poser le regard. Dire un mot, peut être chercher le sens.
Un naturel qui ne vient qu’en se laissant traverser par des heures de recherche, de travail. Raconter des petits histoires en gardant le secret au creux de la main, le livrant petit a petit a un public qu’ on espère concerné, envoûté.
Des histoires qui continuent même après le spectacle… Surtout après…

image Ilan Ginzburg

 

La mise en scène repose sur un dévoilement à priori du déroulement spatial ou temporel de chaque solo, et par là même sur une connaissance “à priori” d’un devenir scénique qui pourrait être le pendant de la notion de destin dans la vie réelle, cette connaissance étant partagée “ici et maintenant” par les danseurs et les spectateurs.

Tout d’abord, il s’agit de composer avec la notion de “rendez-vous” au sens ou chaque solo est présenté comme une suite de rendez-vous avec le public, que ces rendez-vous soient d’ordre spatial ou temporel. Dans un premier temps, cette “forme” donnée à chaque solo nous semble susceptible d’instaurer d’emblée un lien plus intime entre les danseurs sur le plateau et le public dans la salle, en jouant sur la notion commune et populaire du rendez-vous.

image Ilan Ginzburg

En deuxième approche, ces points de rendez-vous définissent des intervalles que l’on pourra assimiler à des temps de “suspense”, à tous les sens du terme. Du point de vue dramaturgique, s’installe naturellement le “que va t-il se passer” ou plus précisément un “comment cela va t-il se passer” propre à modifier l’attention ou la tension entre les deux espaces plateau et salle. D’un point de vue plus sous-jacent, ce “suspense” joue sur la notion d’attente et crée un “suspens” ou un temps différent, propre à modifier l’état de perception du public et l’état de présence des acteurs du plateau.


Distribution
chorégraphie et interprétation Youtci Erdos, Manuel Chabanis I arrangements musicaux Youtci ErdosManuel Chabanis I vidéo Youtci Erdos I scénographie et lumière Johanna Moaligou

partenaires
Région Rhône-Alpes, Conseil Général de l’Isère, Ville de Grenoble ; Autres soutiens : Le Pot au Noir / Rivoiranche (résidence et co-réalisation), Le Pacifique I CDC Grenoble (temps de travail), MC2 Grenoble (temps de travail), CCN de Grenoble (temps de travail), l’Odyssée à Eybens (temps de travail).